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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 11:09

 

Pascal LABORIE et moi en rêvions depuis longtemps. Au printemps dernier, nous avons soumis le projet à Cécile, la grande prêtresse souriante de Radio G (101.5 à Angers, ou sur le net).

Une émission esssentiellement consacrée à la chanson est née : "ON EST LÀ POUR VOIR LE DÉFILÉ". On peut l'entendre en direct un mercredi sur deux à 17h. Et, pour ceux qui voyagent, travaillent, habitent loin, il leur suffit de se rendre sur le site de la radio ou celui de l'amja. On y trouve, trois mois durant, les émissions déjà diffusées.

 

Radio G : www.radio-g.fr

 

Amja : www.amja.fr (rubrique "L'émission")  

 

"ON EST LÀ POUR VOIR LE DÉFILÉ" , deux fois sur trois, reçoit un invité.

Autres rubriques : "Tonton Pascal est de mauvaise humeur" (un billet haut en couleur de Pascal Laborie sur... la Sacem, les déclarations ahurissantes d'un directeur de salle à la mode, les musiques bâclées, etc...), "On chante partout" (présentation d'un artiste du vaste monde : Lluis Llach, Marc Cohn, Mercedes Sosa... A venir : Vladimir Vissotski, Angélique Ionatos, Caetano Veloso, Robert Wyatt...), "La chanson bonus" (une chanson hautement improbable), "La chanson coup de coeur", plus les infos sur l'actualité du spectacle dans la région et un peu plus loin.

 

Jean-Pierre NIOBÉ fut notre premier invité le  5 octobre, beau témoignage d'un artiste exigeant autant qu'accueillant des richesses de ces animaux à deux pattes qu'on nomme les humains.

Jean-Michel PITON le suivit le 19, et révéla, photo à l'appui, qu'il commença sa belle carrière de chanteur fondu de poésie en jouant du rock dans les Mauges !

Michel KEMPER, le 2 novembre, nous a parlé longuement, avec la belle énergie qu'on lui connait, de son livre, époustouflant, sans concession, "Les vies liées de Lavilliers" (Editions Flammarion).

 

Le 16 novembre, nous recevrons Gabriela BARRENECHEA qui viendra nous raconter le Chili, l'exil, la chanson de son pays et la chanson universelle.

Un peu plus tard, ce sera au tour de Jacques BERTIN, Christophe BELLOEIL, Francesca SOLLEVILLE, mais aussi un directeur de théâtre, une élue à la culture, un musicien accompagnateur...

 

Pour finir, retrouvez Michel KEMPER : http://nosenchanteurs.wordpress.com/tag/michel-boutet/ 

 

A bientôt, dans le poste !

 

 

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               Francesca SOLLEVILLE au Festival de Prémilhat, le 28 octobre dernier (Photo M.B.)

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 19:42

 

"Y'a ben longtemps qu'j'ai rien écrit

J'vas vous lâcher mon dernier cri..."

(Robert Charlebois "Qué-Can Blues")

 

Pour ne rien vous cacher, après un début d'année 2011 riche en soirées enchanteuses (le 21 mars au Grand Théâtre d'Angers, par exemple, nous y reviendrons...), il a fallu faire quelques travaux, consolider les fondations, dit autrement : donner de l'air au p'tit chanteur ! Paradoxalement, pour lui donner de l'air, on lui ôta un genre d'alvéole qui lui servait, il y a longtemps, à chanter "Je suis chrétien, voilà ma gloire!". Vous aurez deviné que la susdite alvéole ne lui servait plus à rien.

Dont acte, comme on dit chirurgicalement !

Et le p'tit chanteur reprit sa route aux quatre refrains.

 

A suivre : des nouvelles de l'ami Jean-Michel Piton à Barjac, un récit de voyage au Québec, une belle annonce (celle du prochain disque de Francesca Solleville), l'arrivée du p'tit chanteur (et de son comparse Pascal Laborie) sur une radio angevine pour causer chanson régulièrement, etc...

 

Merci d'être là !

 

BARBOUILLOT-1.jpg

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 14:26

 

Cela s'appelle un blog.

Celui de 3-2-1 chansons est fait par un fondu à l'humour rassurant. Il s'appelle Michel Lagarde.

Comme il l'écrit, nous nous sommes rencontrés à Saint-Bonnet près Riom, l'été dernier.

J'ai répondu à ses questions.

 

Merci à lui

 

L'adresse du blog : http://3-2-1chansons.wifeo.com

 

 

http://3-2-1-chansons.wifeo.com/michel-boutet.php

 

C'était le vendredi soir 16 juillet , aux sixièmes rencontres  Marc ROBINE à Saint Bonnet près Riom -63-
Il devait être aux alentours de minuit... Un horaire à ne pas mettre un chanteur devant un public , surtout lorsque celui-ci vient d'ovationner, comme il se doit ,le grand Michel BUHLER et la superbe Véronique PESTEL !

Lorsque Michel monte sur scène , beaucoup de spectateurs ne connaissent pas l'artiste ! Le risque est alors grand que, par politesse , certains écoutent 2 ou 3 chansons... avant de s'en aller discètement , profitant de la pénombre de la salle !
Et pourtant, 1h30 plus tard, le public (au grand complet) est là, debout, qui en demande et redemande. Chapeau l'artiste, il fallait le faire !

Au lendemain de son passage à Barjac en 2009, le journaliste François BELLARD avait écrit un papier sur Michel , en voici un extrait :

"Avoir vu ce spectacle, cet homme enraciné dans le meilleur des traditions d’une région (la région nantaise), qui semble la générosité personnifiée, donne l’impression d’être soi-même meilleur.Ce spectacle m’a beaucoup marqué, et il est encore si présent dans mon esprit que je n’arrive pas encore à dégager toutes les causes du bonheur qu’il m’inspire. Un spectacle rare.Un artiste extraordinaire".

C'est tout à fait mon sentiment. C'est pour celà que j'ai voulu en savoir un peu plus sur ce sacré bonhomme.

 

 Michel, c'est surtout à l'auteur que je m'adresse aujourd'hui. Te souviens-tu de l'écriture de ta première chanson ? Et depuis, combien en as-tu écrites ?

 

Ma première chanson était une chose très gaie qui était titrée « La guerre ». J’avais 12 ans. J’apprenais la musique par cœur, n’ayant ni magnéto ni aucune notion d’écriture musicale. Depuis, je pense avoir écrit 250 à 300 chansons, dont une centaine « officielles » (déposées, interprétées ou attendant de l’être).


Comment pratiques-tu ? As-tu une méthode de travail ?

 

La chanson m’est venue… j’allais écrire : « naturellement ». En fait, chez moi, il n’y avait pas de livre, seulement la radio. Mon père chantait. Fort ! Ma mère chantait Berthe Sylva, pour nous faire rire sans doute. Quand l’envie d’écrire m’est venue, j’ai écrit des chansons, au modèle de ce que je vivais « culturellement », c’est-à-dire comme « dans le poste ». Plus tard, à 13, 14 ans, j’ai écrit mes premiers sketchs (toujours l’influence de la radio : Francis Blanche surtout), puis des poèmes (mes premiers livres de poche étaient des recueils de poésie : Rimbaud, Verlaine, Apollinaire). Et je n’ai jamais arrêté.


As-tu un ordre bien défini, paroles puis musique ? La rythmique et la mélodie te « trottent »-elles ensemble dans la tête ?

 

Ma méthode de travail : tout noter. Je n’ai pas de mémoire, donc je note tout ce qui m’alerte, une phrase, une image, six notes de musique. Ensuite, tout peut arriver. La plupart du temps, je travaille beaucoup, considérant qu’il n’y a aucune raison pour qu’un mot soit à une place dans la phrase par hasard. Je triture, je corrige. J’essaie de ne pas trop m’éloigner de « l’idée » initiale, de ce que j’appelle « la colonne vertébrale » du texte. En même temps, je me méfie beaucoup de mes habitudes, de mes éventuelles habiletés. Il faut que la chanson tienne dans la longueur, qu’elle ne donne pas tout dès la première écoute, qu’elle cache des petits plaisirs, qu’elle soit « longue en oreille » en quelque sorte. Il faut donc travailler et contester toujours ce qu’on écrit jusqu’au moment très heureux où on considère qu’il ne faut pas aller plus loin, qu’on est au point de rencontre du travail et de la fraîcheur de la chose nouvelle. Et bien sûr j’aime que ce travail ne se voit pas, qu’il y ait une apparente facilité.

C’est en général le texte qui me guide. Pour l’écrire, je fais toujours ce que j’appelle une « musique portative », une mélodie, une scansion. Quelquefois je la garde. D’autres fois, non. Je cherche autre chose, ou je fais appel à mes amis Patrick Couton, Francis Blanchard ou Romain Didier. A noter qu’avec Patrick, j’ai souvent écrit sur des musiques préexistantes : les musiques de Patrick étant particulièrement remarquables et intelligentes (faussement simples aussi), c’est un guide très intéressant.


La page blanche te hante t-elle ?

 

Autrefois je pensais que oui. Mais je me suis rendu compte qu’il fallait que les choses murissent beaucoup en moi avant que je me mette à les écrire. J’accepte à présent ce temps préalable à l’écriture. Je dois avouer aussi que je ne suis pas plus courageux que ça : j’écris parce que je me suis engagé à le faire. Quand j’ai répondu à dix amis que « oui, mes nouvelles chansons arrivent », il faut bien que je commence à les écrire, sinon, je finirais par ne plus avoir d’amis. Rassurez-vous : j’en ai une belle bande.


As-tu des périodes privilégiées pour écrire ? Peux-tu écrire à la demande ?

 

Mes périodes privilégiées, c’est n’importe quand ! N’importe où !... A proprement parler, je n’écris pas à la demande, mais si un sujet m’intéresse, je peux m’engager sur une écriture commandée. Ayant travaillé à une époque de ma vie auprès de personnes handicapées mentales, je suis toujours invité, une fois ou deux par an, à écrire sur des sujets comme la différence, l’étrange, l’humour et le handicap, par exemple. Ces textes sont dit durant des congrès par des comédiens ou moi-même.


Ecrire est-il vital pour toi?

 

C’est une question vitale, bien sûr. Je ne sais toujours pas pourquoi l’envie d’écrire m’est venue, mais c’est tellement aidant pour moi. Et, « accessoirement », cela m’a permis d’aller à la rencontre des autres qui, semble t’il, m’encouragent toujours à le faire.


Les périodes d'écritures sont-elles exaltantes ou déprimantes ?

 

Exaltantes la plupart du temps, mais normalement fatigantes et inquiétantes. C’est ne pas trouver l’envie d’écrire qui me déprime.


Si tu devais donner un seul conseil à un débutant parolier, ce serait lequel?

 

N’accepte aucune facilité, mais prends tout le plaisir.


Ta chanson préférée ?

 

Je suis incapable de répondre : j’aime tellement de chansons, même certaines des miennes !... En vrac : tout Brassens, une bonne partie de David McNeil, Brel deuxième période, un gros paquet de chansons du Québec, Vissotsky, Caetano Veloso, Lluis Llach, Remo Gary, et tellement d’autres.


Te sens-tu plus Auteur que Compositeur ? Estimes-tu que la musique et les arrangements soient aussi importants que le texte ?

 

Tout est important ! Comme je me sens plus auteur que compositeur, je fais appel aux amis talentueux pour ce que j’estime ne pas savoir faire. Concernant les arrangements, je préciserai qu’une bonne chanson fonctionne dans une grande simplicité d’exécution.


Quel impact voudrais-tu que tes propres chansons aient auprès des gens ? Quelle est la mission de tes chansons ?

 

Ma devise pourrait être : « Je voudrais être utile à vivre et à rêver » (Etienne Roda-Gil).


Que penses-tu de la mise à l'écart  « médiatique » d'ACI comme toi ou d'autres de tes collègues comme Leprest , Bertin , Benin, Michèle Bernard par ex !

 

Je pense que chaque fois que j’ai approché le show-bizness (oh, très peu), j’ai su que j’étais en pays très étranger. Je pense que j’ai une part de responsabilité dans le fait d’être resté marginal. Je pense que j’ai peut-être survécu grâce à cette marginalité. Je pense aujourd’hui qu’on est pas prêt de me convaincre que je ne sais pas écrire et chanter des chansons. Le reste, la réussite et tout ça, est affaire de hasard, sans doute.


Quel regard poses-tu sur la chanson française actuelle, son évolution , son avenir ?

 

Juste une remarque : c’est à nous de défendre notre langue et nos particularités. Le bizness veut un monde uniformisé. Battons-nous pour la différence : chantons en français ! Surtout en français ! Et puis, pour le fun, la rencontre, l’intelligence, offrons-nous de chanter en anglais, en espagnol, en russe, en uzbek, en bantou…


Y a t-il une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t'ai pas posée ?

 

J’ai déjà tellement dit… Merci pour ces questions-là.


Merci Michel pour ta disponibilité

 

  

 

  

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 18:50

 

* UN CERTAIN CYRIL C.SAROT...

 

Cet homme-là m'a un (beau) jour adressé une commande de disque. Joint au chèque, un livret format cd avec des textes  tous plus enchanteurs les uns que les autres. Bizarre : il n'y avait aucune note concernant le studio, les musiciens. Et pour cause : il n'existait pas de cd correspondant à ces textes.

Plus tard au téléphone : "Oui, ce sont des textes qu'on pourrait chanter. Mais personne ne l'a fait jusque là."

Moi, sans plus réfléchir : "M'autoriseriez-vous à chercher des musiques pour ces mots-là ?"

Lui : "Je vous en prie !"

 

Deux mois plus tard, sept chansons étaient construites.

Nous nous rencontrons en juillet au Festival de Saint-Bonnet-près-Riom où je suis invité. Cyril y est bénévole et vend ses recueils de textes. Je fais connaissance avec quelqu'un qui s'interroge avec intelligence et humour sur la marche des choses. Je gagne un ami. En fin de spectacle, j'y interprète pour la première fois "notre" chanson "Mes copains de caboche".

On trouve cette chanson dans le programme de l'émission "Le temps ne fait rien à l'affaire" (voir page précédente). On la trouvera dans un prochain cd... Avec d'autres titres de Cyril.

 

Enfin, Cyril vous invite à le rejoindre sur son blog. C'est un beau lieu de mots et d'humeurs. Vous y trouverez aussi les renseignements pour vous procurer ses recueils.

 

http://acquiparait.canalblog.com/

 

 

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                                                           Photo : MB

 

 

* LUNDI 13 DECEMBRE AU FORUM LEO FERRE (20h30)

 

A l'invitation de Claire de Villaret, j'aurai le bonheur de revenir très bientôt au Forum Léo Ferré d'Ivry-sur-Seine.

J'y serai accompagné de Delphine COUTANT (violon, chant) et de Jacques MONTEMBAULT (piano).

 

Il est prudent de réserver, et, pour ne rien vous cacher, c'est réconfortant pour les organisateurs et les artistes.

Il suffit de téléphoner au 06 83 09 78 34, ou d'écrire par courriel : lemarquisa@aol.com

 

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                                                              Quand Delphine pose son violon, elle fait paludière.

                                                              Avec grâce (on ne se refait pas !) (Photo : MB)

 


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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:55

 

J'étais sur la route... A faire le chanteur et le raconteur sur scène et à la radio... La preuve :

 

* LE TEMPS NE FAIT RIEN A L'AFFAIRE.

 

C'est le titre d'une excellente émission animée par Jean-François GRANDIN sur MARMITE FM.

Bien que cette émission soit habituellement bien fréquentée, Jean-François GRANDIN a cru intelligent de m'inviter. Cela se fit à Paris, à la table d'une certaine Académie de la Bière. Rien à dire sur la bière : elle était académique à souhait. Si bien nous avons enregistré assez de propos plus ou moins malveillants sur le monde de la chanson comme il va pour motiver le montage de deux heures d'émission !

La première heure est "en ligne", comme on dit, depuis quelques jours à l'adresse suivante :

 

marmitefm.universpodcast.com/le-temps-ne-fait-rien-a-l-affair...

 

Moralité : par la faute (!!!) de Violaine PARCOT (j'y viens), j'ai gagné un ami. Et ça, c'est pas malin !

 

 

"Jean-François Grandin en action" (photo : Violaine Parcot)

 

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* UNE DEUXIEME VIOLAINE DANS MES PARAGES !


La première, c'est ma fille préférée. Elle fait de photos. Et des enfants, et de la vie en pagaille. J'en étais donc tout à fait satisfait. Mais une deuxième s'est immiscée dans mes affaires professionnelles et amicales : elle s'appelle Violaine PARCOT. Elle fait des photos. Elle a fait un enfant, et fait elle aussi de la vie en pagaille. Elle a accepté de rejoindre "La belle équipe" de mes "agents" : Pascal LABORIE et Emmanuel HEIT.

Elle tient particulièrement à me faire chanter ! Faut dire qu'elle a l'habitude de faire chanter du monde, et souvent du beau monde : Francesca SOLLEVILLE (j'y viens !), Audrey ANTONINI, Corentin COKO, Clémence CHEVREAU.

Pour les pros, son contact : Violaine PARCOT   06 74 78 62 30    merlinprod@aol.com

 

 

* FRANCESCA SOLLEVILLE, ou DE LA BELLE VIE QUI CHANTE !

 

Par la faute (encore) de Violaine PARCOT, j'ai fait mieux connaissance avec Francesca SOLLEVILLE. C'est-à-dire que je ne m'en remettrai pas !

Bon, quelque part à Barjac, elle m'avait déjà fait savoir, avec ce sourire à faire fondre la banquise, qu'elle ne détestait pas mes chansons... Gêne du chanteur. La suite, c'est le samedi 20 novembre, en fin d'une belle soirée organisée par les amis Josiane et Pierre HAVARD et Paul MESLET, je chante deux trois airs à ma façon. Elle s'approche : "Tu ne chanterais pas demain en première partie de mon spectacle à Saint-Mathurin ?..." Et voilà comment on se retrouve à Saint-Mathurin-sur-Loire ! Puis, quelques jours plus tard, à Lorient, devant près de 3.000 personnes pour un spectacle consacré à Jean FERRAT, avec Francesca SOLLEVILLE, bien sûr, mais aussi JEHAN, Christiane STEFANSKI et Claude COUAMME, accompagnés par les superbes Nathalie FORTIN et Lionel SUAREZ !

 

(Photos : Violaine Parcot)

 

 

Mil.Lorient.1

 

Francesca.Lorient.2

 


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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 06:19

 

* TRANCHES DE SCENE 


Si je ne craignais pas qu'il me prenne définitivement pour un plaisantin, j'écrirais qu'Eric Nadot est un bienfaiteur de la chanson française ! (Faudra que je revienne sur cette histoire de "chanson française"). Eric Nadot, donc, est un monsieur discret qui a fini par se faire remarquer. Faut dire qu'il a eu l'idée de défendre, en inventant sa série de DVD "Tranches de scène", le meilleur de la chanson de chez nous. Il est de parti pris, Eric Nadot. Il filme avec autant de modestie que de détermination. Il défend l'intelligence et le talent. Au résultat, cela donne, pour l'heure, 8 magazines vidéo sur dvd, avec un invité principal et un tas de beau monde autour.

N° 1 "Autour d'Anne Sylvestre". N° 2 "Xavier Lacouture". N° 3 "Claude Semal". N° 4 "Serge Utgé-Royo". N° 5 "Gérard Morel". N° 6 "Sarcloret". N° 7 "Hervé Lapalud". N° 8 "Le centre de la chanson a vingt ans".

 

Et ça marche (très bien) par abonnement : www.tranchesdescenes.net

 

Pour mémoire, Eric Nadot (qu'on voit tous les ans à Barjac soutenir, en vendant leur production, les chanteurs qui lui demandent) est le réalisateur du dvd consacré au spectacle "Bernard Haillant".

 

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* LE PITON NOUVEAU ARRIVE BIENTÔT

 

Un nouvel album pour l'ami Jean-Michel Piton au printemps : "J'me régale !" Treize nouvelles chansons pour voix, orchestre et c(h)oeur. Un disque où l'on chante à plein gosier comme on boit à la régalade. Pour aider à la construction de ce nouvel opus ("Jean-Mi, pas de jeu de mots, svp !"), vous pouvez adresser un chèque de 20 euros par cd commandé (port compris) à :

 

Jean-Michel PITON

La Perdrière

49124 LE PLESSIS GRAMMOIRE

 

 

 

* JEAN-GUY DOUCEUR AU FORUM LEO FERRE EN DECEMBRE 2010


"Pourquoi n'allez-vous pas à Paris ?..." On s'en approche. 

Le LUNDI 13 DECEMBRE à 20h30 , nous (Delphine Coutant au violon et choeur, Jacques Montembault au piano, plus votre serviteur) présenterons la version trio de La Ballade de Jean-Guy Douceur

 

au FORUM LEO FERRE, 11 rue Barbès à IVRY-SUR-SEINE

(métro ligne 7, station porte d'Ivry)

 

Réservations au 06 83 09 78 34, ou par courriel : lemarquisa@aol.com


 

 

* ET AU GRAND THEATRE D'ANGERS EN QUINTET, LE 25 MARS 2011

 

Jean-Guy Douceur va se mettre sur son 31 dès le 25 du mois de mars 2011. Qu'on en juge :

Nous serons accueillis ce jour-là par l'A.M.J.A. au superbe Grand Théâtre d'Angers, pour une version grand format de "La ballade de Jean-Guy Douceur".

 

Je serai entouré de :


- Delphine Coutant : violon, choeur

- Valérie Montembault : violoncelle, choeur

- Jacques Montembault : piano, choeur

- Pascal Laborie : percussions

- Michel Bonhoure : sonorisation

- Pascal Gaudillière : lumières

 

Nous enregistrerons et filmerons ce spectacle. Si vous voulez être dans le film, vous pouvez réserver votre soirée et vos places en téléphonant au 09 75 97 87 02. Courriel : amja2@orange.fr


Prix des places : catégorie 1 (15, 12 & 5 euros), catégorie 2 (12, 10, & 5 euros), catégorie 3 (9, 7 & 5 euros).

Renseignements complémentaires au Grand Théâtre d'Angers.

 

En première partie : "La soirée des lauréats". Flavia, lauréate de "Vive la reprise". Katrin' Waldteufel, lauréate de "Le Mans Cité Chanson". From & Ziel, lauréats du tremplin de l'Autrement Café/Ville d'Angers.

 

 

 

* AUCUN RAPPORT

 

Ils ont fait le Ventoux (photo : MB)

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 14:35

 

 

* J't'ai écrit mon nom...

 

Ce soir-là, avec Delphine, nous jouons dans les Alpes, à Longefoy. Nous jouons pour des familles, attentives, chaleureuses. Le centre de vacances Jean Franco offre une vraie salle de spectacle et, nous l'espérons, un vrai spectacle avec nos chansons voyageuses. Nos hôtes sont aussi compétents que délicieux. Quand le spectacle s'achève, il y a du bonheur dans l'air. Nous rangeons le matériel. Une petite fille s'approche souriante, regarde les livres : "C'est toi qu'a écrit ça ?... Oh là là, il en faut du courage !..." Je m'entends répondre : "Non, il faut d'abord avoir envie." Elle disparait. Cinq minutes plus tard, elle revient avec un petit bout de papier : "J't'ai écrit mon nom. Pour que tu m'oublies pas !..."

Elle se prénomme Jessie. Elle habite à Créteil.

 

Delphine-a-la-neige--.jpg

 

 

 

*  Le Rémo Gary nouveau est arrivé.

 

Lui aussi sans doute écrit son nom pour pas qu'on l'oublie, pour qu'on n'oublie personne, pour qu'on n'oublie rien des grands espoirs et des victoires arrachées à l'indécence. Il vient de publier "La lune entre les dents", un livre-cd superbe. Le livre rassemble ses textes de chansons, et quels textes ! Le cd propose ses chansons nouvelles. Et ça, c'est plus sûrement le printemps que les pseudo réformes à la kijveudirékejen'dirépa ! Pour se procurer la chose (il en coûte 25 euros, port compris), il suffit de commander via le site www.remogary.com

 

RemoyGary_Portrait_Bernard_Dutheil.jpg

 


* Une nouvelle rubrique sur le site : "Le p'tit air du moment"

 

Irrégulièrement (vous en avez l'habitude), le site proposera un nouveau "p'tit air du moment". Ce sera du brut, de l'authentique, du en public, du jamais entendu ou presque, des archives plus ou moins audibles. Et ça se mettra en route dès qu'on va sur "http://michel-boutet.com".

Le premier morceau est une version enregistrée en public, en avril dernier à Saint-Georges-les-Baillargeaux, de "Boulevard de monte à regret " avec le piano magistral de Jacques Montembeau.

 

 

* Il s'appelle Cyril C. Sarot

 

Il s'appelle Cyril C. Sarot. Il habite à Clermond-Ferrant. Il écrit des textes "à chanter peut-être". J'en ai déjà mis une douzaine en musique. C'est une vraie rencontre. Je vous en reparle bientôt. Et ça chantera bientôt sur le site, avant de chanter sans doute sur un prochain cd.

 

 

* Un air de Pyrénées

 

C'était la semaine dernière, comme un air de printemps au pied du Pic du Midi de Bigorre. Les semelles de mes chaussures ont écrit là quelque chose, pour qu'on n'oublie pas tout et qu'on ne laisse pas le reste aux prédateurs qui voudraient gouverner nos pas libres.

 

 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 18:46

Dominique DE BARROS est parti...


J'ai le coeur en février. Ce n'est pas pire que de l'avoir en novembre ! Et je m'y connais en novembre : j'y suis né il y a trop longtemps. J'ai le coeur en février parce que ce début d'année est sévère pour la chanson. De l'autre côté de l'Atlantique, Lhasa pleure maintenant sans nous. Et ici, du côté de Saffré, à l'amorce de la Bretagne, un chagrin de plomb est tombé sur le monde des musiciens nantais : Dominique DE BARROS est parti. Comme il est écrit sur son site : il a claqué la porte. C'est terrible une porte qui claque, parce qu'on sait que, le temps de se ressaisir, si osait l'ouvrir cette porte, il n'y aurait déjà plus personne derrière. Ce vendredi matin, au cimetière, il fait un temps à ne pas mettre une larme dehors. Les anciens de Victor Racoin joue gravement, eux qui ont tant fait rire. La peine et l'incompréhension font vieillir tout le monde de vingt ans. Puis viennent les mots. Un ami qui dit ce qu'il fallait dire. Puis le frère, comment fait-il ce frère pour nous tournebouler, être si digne, si précis dans sa parole, si respectueux de l'insurmontable ? Enfin, sa compagne, déchirée et debout...

Certains artistes sont des déracinés, des êtres à l'inquiétude irréductible. Dominique était de ceux-là. Sans doute, il aura donné plus qu'il n'aura pris. Il mérite qu'on écoute ses chansons, qu'on s'en serve.
Adiu, Dominique.

Sur le site consacré à Dominique De Barros, on trouve ce texte (http://www.debarros.fr) :

L'ex-chanteur des Victor Racoin est parti le lundi 18 janvier 2010. Depuis 2004, il chantait ses racines occitanes. Il venait d'enregistrer un album.

Avec sa verve et son accent rocailleux des Hautes Pyrénées, Dominique de Barros était reparti en 2003 sur les traces de son enfance. Le cœur au sud, il renouait en chanson avec ses racines. Son village natal Argelès-Gazost. Le parlé coloré de l’occitan et les rythmes brésiliens coulaient dans ses veines. Après 15 ans de spectacle musical au sein des Victor Racoin, dont il fut le chef historique, il claquait la porte comme il a claqué la porte à la vie, à l’age de 53 ans.

Formé au conservatoire de Toulouse, monté à Nantes dans les années 89, Dominique de Barros a d’abord enseigné la musique. Depuis 2004, deux spectacles étaient nés de ce retour aux sources : Chemins en 2004, puis Chivaus de Lua (chevaux de Lune) en 2008. Il venait d’enregistrer un album et s’apprêtait à entrer en résidence de création à Bordeaux, repéré par Voix du Sud. Doux rêveur, monteur de projets, créatif solitaire, il vivait depuis plus de 20 ans à la campagne, entouré de ses chevaux, à Saffré, commune dont sa compagne est maire. Il était père de deux enfants.



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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:24
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* Bonanédeumildisse !


Copenhague nous a refroidit.
Les petits bessons nous glacent.
Comme disait mon ami Haillant :
"Il fait un temps à ne pas mettre un espoir dehors."
C'est pourquoi je nous souhaite
que nous restions têtus, pas d'accord et souriants !

Bonne année 2010 à tous !


* Mon site !... Je vous invite à sa visite.


Pour ceux qui auraient manquer l'inauguration il y a un mois déjà, je rappelle que Philippe, pour la conception des visuels, et Nico, pour l'installation de tout le bazar (le mot est faible), ont permis que mon site tisse un peu sa toile sur l'internet. Une visite de leur chantier s'impose et vos remarques sont les bienvenues.
 http://michel-boutet.com


* Comme un voile sur la voix de Lhasa.


Ce jour-là, ma fille a écouté les trois disques de Lhasa, pour partager la mélancolie et la joie. On a appris trois jours plus tard que Lhasa avait quitté notre trop sombre navire le 1er janvier. Dans ce monde qui cultive le cynisme, la voix de Lhasa proposait plus qu'une consolation : un sourire, une exigence, un vrai partage. Il y a des artistes hautement respectueux de leur art et du public. Lhasa était une évidence. Et nous voilà un peu plus chagrins, privés que nous sommes de cette magnifique et généreuse "llorosa" .


* Fred Hidalgo tisse aussi sa toile.

Depuis deux saisons, Chorus nous manque bigrement. Sans attendre une suite que nous savons hypothétique, on peut retrouver Fred Hidalgo sur la toile. Son blog est à visiter et à re-visiter  ! Et puis on y trouve une chronique extrêmement encourageante du dernier cd de votre serviteur (voir la page du 10 décembre).
 http://sicavouschante.over-blog.com


* Des guirlandes dans les bananiers.


L'ami Gérard Delahaye tient aussi un blog hautement fréquentable. Il s'y raconte et commente son monde avec la sérénité que donne l'expérience. Il a eu la bonne idée d'y mettre en ligne (voir la page du 16 décembre) une chanson que nous avions écrite ensemble : "Des guirlandes dans les bananiers", pour son disque "Et maintenant je suis le Père Noël". Ce disque pour enfants est pour l'heure introuvable... mais sait-on jamais.
http://gerarddelahaye.over-blog.com


* Maréchal, les re-voilà !

Dans une chanson qui ne plaît heureusement pas à tout le monde ("Putain de maréchal"), je faisais allusion à Pie XII, l'irréprochable et courageux pape des années de guerre, bénisseur de Franco entr'autres. On veut en faire un saint. Il rejoindra ainsi Balaguer,  le fondateur de l'Opus Dei, grand pourfendeur de la liberté de penser, canonisé par JP 2. Evidemment, on peut dire : tout ça les regarde, c'est leur affaire. Mais je vois bien que mes capacités d'ironie ont leur limite : je n'arrive pas à me réjouir de l'avancée des pensées rétrogrades, insultantes et pour tout dire violentes.


* Souriant.

Tous les vendredis matin, sur France-Inter, à 7h55, Monsieur Morel fait le chroniqueur.  Il est de parti pris, pas dupe, attentif aux choses du petit monde. C'est drôle, pertinent, bien joué et franchement généreux. Il ne se regarde pas faire, étonné qu'il reste de faire ce métier d'artiste qui libère des paroles pour ceux qui ne peuvent pas l'ouvrir. Vive les Monsieur Morel.

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 17:07
















(Photos : Michel Boutet)

* La fête à Dany & Bernard KERYHUEL !...


C'était le dimanche 22 novembre à La Roche sur Yon, après l'assemblée générale de l'association Chants-Sons, présidée par Christian GERVAIS. Pour les distraits qui s'intéressent à la chanson et à qui la chose aurait échappé, Dany et Bernard KERYHUEL sont les inventeurs du Festival CHANT'APPART qui propose chaque fin d'hiver une centaine de spectacles dans des maisons de Vendée, Loire-Atlantique, Maine et Loire. Ces soirées sont devenues si fameuses que cela s'est su en Suisse, au Québec et en Belgique, où l'on s'est empressé d'en faire autant !... Ces maisons sont autant de lieux de libre chanson, de rencontre, d'intelligence. "Les KERYHUEL" ont décidé de passer la main : "C'est l'heure." a dit Bernard. Alors, pour nous (Jean-Luc BERANGER, Rémi LONG, Delphine COUTANT, BAB, TOMAS, JEHAN, et quelques autres...), c'était l'heure de leur dire merci, ce que nous avons fait en chansons, certains de les retrouver régulièrement sur nos routes dans les années qui viennent. Pour le bonheur !



(Photo : Pierre Bureau)

 
* LA BALLADE DE JEAN-GUY DOUCEUR : LE WEEK-END DU QUATUOR.

C'est la reprise pour le spectacle que nous avons présenté à Barjac, "avec l'écho que l'on sait" ose le chanteur timide qui s'est enfin soigné !... Cette reprise se fera les 16 et 17 janvier 2010. Avec la même belle équipe sur le pont : Jacques MONTEMBAULT (piano), Delphine COUTANT (violon, chant), Valérie MONTEMBAULT (violoncelle), Michel BONHOURE (régie son).

Samedi 16 Janvier à 20h30. Espace Galilée (49) ST JEAN DE LINIERES
Réservations (conseillé) : 02 41 39 74 80 clap.stjean@gmail.com

Dimanche 17 Janvier à 17h. Salle Paul Fort (44) NANTES
Réservations (recommandé) : La Bouche d'Air   02 51 72 10 10


* ET LE SITE ?

Ce sera notre cadeau de Noël... dès la semaine prochaine !
L'ami NICOLAS B. , ouebmasteure angevin, qui s'est penché avec talent, abnégation et bon goût sur le chantier, fignole la chose à l'heure qu'il est.
On y trouvera : tous les détails de la vie aventureuse du chanteur (pour les fouineurs), une présentation exhaustive des oeuvres du maître (y compris l'évocation de quelques raretés tombées dans l'oubli), la présentation des différents spectacles, une boutique, des chansons à écouter (en entier !), une galerie de photos, une rubrique copinage avec la liste de quelques enchanteurs, etc...
Chaque mois, un document sonore inédit sera proposé à votre écoute.
Et nous tiendrons le meilleur compte de vos remarques et suggestions !
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