Comme un lundi (1)

C'est une vieille chanson de Robert Charlebois, ça s'appelle "Que-Can Blues" et ça commence par : " ça fait longtemps que j'ai rien écrit, j'vas vous lâcher mon dernier cri"... J'aime bien Charlebois, il a le gros mot bien poli, il a le rock'n'roll souriant, pis de temps en temps, pas souvent, il offre une belle colère qu'a l'air d'un clin d'oeil. Il fait de la bière aussi. Forte.

Voilà, ça fait longtemps que j'ai rien écrit sur mon blog. C'est parce que j'étais en train de ranger mon bureau, mes papiers, mes souvenirs, mes projets. Pis j'étais sur les routes aussi : en Lozère, en Bretagne. J'ai fait des racontages. Pascal m'a mis des belles lumières, comme d'habitude. Delphine a joliment violonné, avec grâce. C'est des gens qui vous fâchent pas avec la vie. Mieux que ça : ils sont tellement beaux dedans que ça finit par se voir pas mal dehors.

Comme ça se calme, et en préparant un été dont je vous reparlerai, je me suis dit que ce serait bien de vous proposer mon billet d'humeur le lundi. Tous les lundis... j'espère.

A tout à l'heure, et merci les gens qui demandent des nouvelles. A propos, à ceux qui demandent des nouvelles chansons, ça vient. La dernière s'appelle "L'accordéon qui joue dans Amsterdam".

P.S. La photo, c'est quelque part dans les Cévennes...

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[PMB]

Bordelacul-charettàbras, comme disait Jean Roger Caussimon, il était temps !

Si ça t'intéresse, Michel, j'ai un contact avec la fille de Paul Barrault.